Monsieur Parker n’était pas Amazing – Le Monsieur Parker dont nous allons parler aujourd’hui n’est pas Spider-Man, loin s’en faut. Au contraire Daniel Parker fut un ennemi farouche des bandes dessinées américaines (et pas seulement). Certains verraient lui, l’équivalent français de Fredric Wertham (ennemi farouche des comics aux USA). Figure de la censure puritaine en France, Parker fût l’un des architectes de la « fameuse » loi de juillet 1949 sur les publications liées à la jeunesse. Mais nous allons voir ensemble en quoi Daniel Parker était pire que Fredric Wertham. Ou comment conjuguer Boris Vian avec l’histoire des comics en France.
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#comics #censure #danielparker
Bonne émission.
Les cagoulards n’étaient pas de simples complotistes, ils étaient de vrais conjurés, auteurs d’attentat sanglants et je me demande s’ils ne sont pas à l’origine de la phobie de la censure pour les personnages de héros masqués.
Oups « attentats »
Oui et non. Je pourrais parler de « comploteurs » et à l’évidence j’ai fais un lapsus, je verrais si je peux le modifier. Mais la Cagoule était aussi une organisation complotiste puisqu’elle a tenté de répandre le bruit d’une tentative de coup d’état communiste dont elle se présentait comme la solution. Effectivement la Cagoule a organisé des attentats, il y a aussi disons des membres sympathisants idéologiques qui sont entrés dans ce truc sans pour autant directement prendre part aux attentats en question. Le rapprochement de la ligue (certaines cellules locales) avec la Cagoule dénote d’une radicalisation de la Ligue. Mais il ne s’agit pas du tout ici de raconter dans les grandes largeurs les méfaits les plus terribles de la Cagoule car cela laisserait entendre, dans le cadre du podcast, que Parker y est pour quelque chose, ce serait une « contamination » du sujet de l’émission. Alors qu’à l’heure actuelle on n’a pas de trace que lui-même ait été en contact avec la Cagoule. Pour la phobie de la censure sur les personnages masqués je suppose qu’elle repose plus sur les précédents tels que Fantômas ou Zigomar au début du XX°, considérés alors comme l’archétype du « bandit masqué » et qui, déjà à l’époque, s’attiraient les foudres de Louis Bethléem et de ses amis.