Parmi les gens croisés ces derniers jours, je retiens le talent de dingue du sculpteur toulousain Cyril Roquelaine (qui faisait la démonstration de son art en donnant du volume à des créatures fantastiques) les dessins de J.O. Barrez (qui est une « vieille connaissance » mais dont je n’avais pas vu les travaux depuis des années) ou encore la dessinatrice Ana Dess, pour n’en citer que quelques-uns. Avec deux rencontres « ouvertes » et quatre conférences et des écrans à produire au fur et à mesure, je n’ai pas vu forcément tous les gens qu’il y avait à voir (entre autres choses, je suis passé totalement à côté du DJ Set de Reuno de Lofofora – au sein des 2 Jizz – par manque de temps).
Moment intéressant également (là, j’y étais) : la projection du Nosferatu de Murnau mise en musique par Zone Libre (la nouvelle formation de Serge Tessot-Gay, ex-Noir Désir). C’était un peu « aérien » au début, dans la phase calme du film, mais alors que l’on montait dans le Fantastique et la présence du vampire, cela se faisait beaucoup plus nerveux. Une expérience franchement originale. Tout cela sans oublier le concert en plein de air du groupe NohOï ainsi qu’une marche zombie le samedi, rythmée par Low Cost Kevin Kouchner (LCKK). Pour ma part, j’ai participé à six évènements sur quatre jours : deux rencontres (une sur le fonctionnement de Comic Box, l’autre sur les rapports mangas/comics avec le Club Manga de Bourgoin-Jallieu, au cours de laquelle je leur ai partiellement « suédé » Amazing Spider-Man I) et quatre conférences à proprement parler (« les super-héros », « les méchants », « les zombies » mais aussi « les vampires » – cette dernière étant co-animée avec Raf Péaud).
Je remercie donc pour l’accueil (en vrac et de manière non-exhaustive) la SMAC les Abattoirs, Michaël Bénard, l’équipe de DéclicLudik, Muriel Della Coletta Moncelet, l’équipe de Majolire, Jyann Mastan, le Mot Passant, Raf Péaud, SmicARTS, les gens qui sont venus entendre mes divagations sur les zombies ou les super-héros (y compris mes sidekicks Nadia et David), en souhaitant à Carnival bien d’autres éditions, sachant que pour une première… et ben, on ne voyait justement pas que c’était une première (j’ai vu des manifestations plus « installées » bien moins rodées que cela).