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Dauphiné Libéré du 19 mai 2011

L’Isle d’Abeau (vue de la gare)

L’échange de mails a d’abord été surréaliste. Laurence, de la société Exposika (qui gère une bonne partie de mes participations à des conférences en bibliothèques) m’a d’abord prévenu de réserver sur mes tablettes la date du 13 mai 2011. Il n’y avait qu’un « hic ». Elle m’informait dans la foulée que l’évènement se déroulait en Province, loin de la région parisienne. Pas de problème pour moi, à plus forte raison parce que mes racines ne sont pas spécialement sur Paris. Oui, mais quand même… Laurence précisa sa pensée… C’est que l’endroit concerné se trouvait dans la région lyonnaise. Il fallait prévoir des heures de train. Et là à nouveau pas de problème pour moi puisque j’ai vécu pendant des années à Lyon et dans les environs. D’ailleurs j’expliquais à mon interlocutrice qu’une partie de ma famille vivait encore par là-bas… Laurence précisa encore… « C’est que ce n’est vraiment à Lyon, c’est plutôt à une trentaine de kilomètres… ». Là, ca se compliquait un peu. S’il fallait crapahuter à l’Est, dans les monts du Lyonnais, il est vrai que ce n’est pas trop mon « coin ». A l’Ouest, par contre… Laurence m’expliqua alors qu’en fait ce n’était pas dans le Rhône mais en Isère. Ah, ça tombe bien, ma famille est par là-bas… Croyant que j’étais en train de lui faire une blague, Laurence répondit « Ah mais enfin, tu ne vas pas me dire que ta famille habite à l’Isle-d’Abeau ? ». Ben si… Même que j’y ai vécu des années et que j’ai travaillé comme correspondant du Dauphiné Libéré non loin de là. Le monde est vraiment petit…

Dauphine Libéré du jeudi 19 mai 2011

Une fois n’est pas coutume, ce n’est donc pas pour voir la famille ou les amis que je suis passé à l’Isle-d’Abeau, découvrant au passage l’intérieur de l’actuelle médiathèque (que je n’ai jamais fréquenté, l’édifice ayant été ouvert après mon départ de la région). Un second chapitre cocasse de l’histoire s’est déroulé dans l’après-midi, quelques instants avant la conférence en elle-même. On me présentait alors le correspondant local du Dauphiné Libéré qui voulait faire un article et, croyant tomber sur un parigot pur jus, commença à m’expliquer que c’était le quotidien du secteur… Comme je l’aurais fait, sans doute, quand j’étais à une place similaire un peu plus de dix ans auparavant. J’ai souris et je lui ai expliqué que je connaissais très « la maison ». Mais là aussi je pense qu’il a d’abord cru que je le faisais marcher, jusqu’au moment où on a commencé à parler de quelques personnes avec qui j’avais travaillé à l’époque et qui étaient encore en poste à l’agence couvrant le secteur. Bref, au final il a fait son article, paru dans le journal ce 19 mai 2011. Drôle de situation… Avec plusieurs visages connus dans le public… En mars, c’était déjà un peu le même feeling lors du Festival de la BD de Bourgoin-Jallieu (non loin de là) mais c’était plus diffus, sachant qu’il y avait beaucoup d’intervenants. Mais là, curieuse impression de se retrouver sujet d’article dans un journal dans lequel j’ai écris pendant des années, après tout ce temps…

Xavier Fournier: