Etincelle, nouvelle attraction du Futuroscope (bande-annonce)

Depuis décembre dernier, quand le Futuroscope a publiquement annoncé Etincelle : la malédiction de l’opale noire, c’était un peu frustrant pour moi car même si j’ai pu diffuser quelques photos du hall d’entrée il était difficile, voire impossible, de photographier le film 4D. Et même les quelques instantanés ne donnaient qu’une idée limitée. Voici enfin une petite bande-annonce qui reflète plus fidèlement l’ambiance.

J’ai la chance de travailler surtout avec des passionnés. Que ce soit dans l’édition (avec les équipes d’Huginn & Muninn ou de Caurette Edition), dans les documentaires (avec Commun ID et Warner Discovery France) ou dans le jeu de rôle (avec la Team Monolith). Des gens qui ont tous en commun de ne pas se satisifaire du plus petit dénominateur. Avec eux, il y a toujours moyen de parler de la qualité du projet, de chercher à en faire le plus possible pour que le contenu soit au top. Quand François-Xavier Aubague m’a contacté pour me proposer d’être consultant sur une nouvelle attraction pour le Futuroscope dans la lignée de mon livre Super-Héros: Une Histoire Française, j’ai très vite retrouvé là aussi cet esprit. Dans certains cas je connaissais : c’est moi qui leur ai présenté Michel Montheillet (l’auteur de la grande fresque murale). Pareil pour les gens de Parallel Life Studios (qui ont créé le costume physique de l’héroïne) que j’avais croisé d’autres fois. Les autres, je ne connaissais pas. Mais il suffit de discuter 30 secondes avec Clément Kalinowski, le chef de projet, pour comprendre à quel point c’est un passionné, avec le sourire en banane dès qu’il se projète dans une nouvelle attraction en train d’être finalisée. La procédure de travail fait que je n’ai pas forcément rencontré directement TOUS les intervenants, tels Romain Quirot et Antoine Jaunin (respectivement le réalisateur et son co-scénariste), les gens d’Apaches Production, ceux de Circus (qui ce sont chargés de la superbe partie animation) ou le compositeur Benjamin Ribolet (et sans doute bien d’autres).

Mais dans un environnement où quelques esprits chagrins (incultes ou/et de mauvaise foi) sont prompts à clâmer qu’en France les super-héros on ne sait pas faire, il est bon de rappeller que les talents sont là. Et qu’en général faute de trouver de quoi s’occuper ici vous les retrouver dans les génériques de fin des blockbusters américains. Qu’avant ces talents-là, il y en a d’autres qui ont joué les défricheurs. Je pense en particulier (mais pas seulement) à Renée Gouraud d’Ablancourt (la romancière de l’Oiselle en 1909) à Pierre Mouchot et Marcel Navarro (les cocréateurs de Fantax) ou encore à René Brantonne (l’un des papas de l’Eclair et Fulguros). Bref, si vous croisez quelqu’un qui ose vous dire qu’en France on ne sait pas faire de super-héros parce que ce n’est pas notre culture ou qu’on n’a pas le talent pour ça, vous avez affaire à un(e) inculte.