Il y a six ans jour pour jour c’était l’inauguration de l’expo sur les super-héros français et la soirée de lancement (et donc première dédicace) de mon premier livre. Six ans plus tard, il y a cinq bouquins, ce qui n’est pas trop mal si on tient compte de l’annus horribilis qu’a été 2017 et des soubresauts de l’année écoulée (une vague histoire de pandémie et de confinements, je vous expliquerais).
En 2014 je sortais Super-Héros: Une Histoire Française sans trop savoir s’il y avait un public pour ces personnages poussiéreux et (pour la plupart) méconnus, voire oubliés. Ce soir de 2014 je m’étais rendu compte qu’au contraire il y avait plein de gens curieux. En un sens la sortie de Kirbysphère il y a quelques jours me ramène à cette ambiance. Je ne sais rien des ventes (et vu les fermetures des librairies il y a toutes les « chances » qu’elles soient mauvaises à ce stade). En revanche je pensais avoir fait un bouquin détaillé sur Kirby, peut-être trop, un truc vraiment hardcore. Un peu comme pour les super-héros français, je m’étais trompé, j’ai déjà quelques échos de lecteurs « récents », qui me disent qu’ils s’y sont retrouvés. Je préfère me planter dans ce sens-là que le contraire.
Cela étant, ça n’empêche pas que la période n’est pas propice du tout aux ventes. Il reste cependant des alternatives. D’abord il y a la vente en ligne et pour le coup pour ceux que cela intéresse, je vous suggère le site de Liberdistri (une extension des Editions Caurette) parce que tant qu’à le commander en ligne, autant aller à la source (et pour le dire franchement j’ai plus de pourcentage par cette plateforme). Il y a aussi de nombreuses librairies qui, même le rideau fermé, pratiquent la vente par correspondance ou le « click and collect ». Le plus simple est de demander par mail à votre librairie habituelle si elle a Kirbysphère en stock. Le cas échéant, si vous n’avez pas de libraire préféré, il suffit de chercher sur Google ou de consulter un site comme Placedeslibraires (je ne suis pas sûr qu’ils listent toutes les librairies mais bon c’est déjà un outil de recherche).
Quelques petits malins parmi vous pourraient se dire « Naaan mais je l’achèterais plus tard, s’il vient dans la région comme ça il me fera une belle dédicace« . Je ne sais pas comment vous dire ça mais les perspectives de festivals et de dédicaces en librairies pour les mois à venir sont plus qu’incertaines et il est même possible que je ne vienne jamais dans votre coin. Qui plus est, ce n’est pas compliqué : si lors des réouvertures le bouquin ne s’est pas trop vendu parce que les gens préfèrent « attendre », les libraires ne vont pas s’enquiquiner à inviter s’ils ne sentent pas qu’il y a de la demande. Et puis à la réouverture il y aura beaucoup de nouveautés décalées qui vont sortir, ce sera sûrement la foire d’empoigne pour les rares séances de dédicaces possibles. Vous seriez bien bête d’attendre d’autant que ce n’est pas parce que vous avez déjà le bouquin que je refuserais de le dédicacer si on se croise dans quelques mois. Si vous l’achetez en ce moment (ou si vous achetez d’autres livres, bien évidemment) plutôt qu’attendre, ça aide la filière livre à un moment où elle en a encore plus besoin. Donc c’est vous qui voyez…